vendredi 28 septembre 2012

Le grand mensonge du chômage en France



C’est un secret de polichinelle dont aucun Français n’ignore l’existence, mais en France, les statistiques du gouvernement qui sont données et annoncées à propos du chômage et de bien d’autres choses, comme par exemple le nombre de tués dans les accidents de la route, sont des chiffres faux et tronqués. Ils ne servent qu’à tenter d’une manière assez ridicule de rassurer les Français pour ménager leur moral, pour ménager les résultats futurs de la prochaine échéance électorale.

L’institution de Pôle Emploi est censée s’occuper de trouver du travail, de former les demandeurs d’emploi et en règle générale d’aiguiller les Français dans leurs recherches, ainsi que de leur donner des outils concrets pour réussir dans la recherche d’un emploi. Comme d’autre, je me suis retrouvé face à elle à quelques reprises dans ma vie, et il faut le reconnaître sans fard, il s’agit de l’institution la plus incompétente que la France ait jamais possédé… Une usine à faire en sorte que vous sortiez au plus vite de son système, car vous n’êtes qu’un simple élément d’une gigantesque machine à calculer. Et cette machine n’a absolument pas l’objectif de trouver un travail aux demandeurs, à peine de les aider, mais de les éjecter manu militari de sa banque de données dans les délais les plus courts.

Pour se faire, les moyens à disposition de Pôle Emploi se sont affinés depuis les gaspillages éhontés des années 80 et 90. La simple inscription dans une de ces agences, laisse déjà un arrière-goût de « je ne sais quoi ». Vous êtes expédiés, réduits à un numéro qui vous sera distribué lui aussi par une machine, un peu comme au rayon fromage ou charcuterie d’un hypermarché à la seule différence que la viande… c’est vous. Ce que j’écris est brutal, mais je ne connais pas dans mes relations et amis de France de personnes ayant trouvé un travail par Pôle Emploi, excepté peut-être ceux qui furent embauchés par ladite institution… la caricature très malheureusement est tout à fait proche de la réalité. Tellement proche, qu’aujourd’hui pas un Français ne se targuerait de se reposer sur Pôle Emploi pour trouver le moindre travail.

Et tous les moyens sont bons de l’aveu même des employés qui travaillent dans son sein : multiplication des courriers inutiles, convocations futiles afin de trouver un prétexte de radiation en cas de non présentation, appels téléphoniques couplés de menaces par lettres d’être radié pour ne s’être pas présenté à l’un des fameux et complètement inutiles « stages de formation » qui pullulent, sur des thèmes divers, de comment trouver un emploi, à comment utiliser un ordinateur, comment se comporter lors d’un entretien, en oubliant qu’en la matière, une seule chose compte : la motivation. Car la multiplication des minimas sociaux, la désespérance face à des travaux pénibles ou inintéressants proposés par les agences intérimaires, au risque de perdre lesdits avantages n’incitent pas nombre de personnes à se dépêcher d’être exploités par ce système.

Et en haut de la pyramide les politiques veulent des résultats, et vite. Ils sont en effet confrontés à des problèmes insolubles dans lesquels tous les gouvernements depuis François Mitterrand se sont enlisés jusqu’au cou. Selon le journal L’Echo c’est en 1993 que fut observé le plus grand nombre de chômeurs, plus de 3,2 millions à une époque où la progéniture de la génération du « baby-boom » d’après-guerre arrivait massivement sur le marché du travail. Après un autre pic en 1999, le gouvernement nous annonce à nouveau le passage au-delà des 3 millions de chômeurs… en omettant sciemment de dire, que les chômeurs concernés ne sont que ceux de la 1ère catégorie, en recherche d’emploi d’un CDI, (contrat à durée indéterminée), et que les fonctionnaires zélés sont chargés d’épurer les listes autant que possible. Le mot a été souvent évoqué : quotas… Au détour de quelques témoignages d’employés révélant les pressions exercés pour présenter d’autres chiffres.

Il en va de même je l’ai dit dans la comptabilisation des morts sur les routes de France, les blessés décédant après l’accident n’étant par exemple pas pris en compte dans les statistiques. C’est le cas aussi à Pôle Emploi, le macabre décompte n’étant pas moins consternant. Pour faire face à ce problème d’une embolie constante, les gouvernements ont pris des décisions étrangement similaires, Mitterrand et Aubry ont inventé des contrats spéciaux, d’abord les tristement célèbres TUC, suivis des CES et des emplois jeunes de madame Aubry. Ces mesures culminèrent avec celle des 35 heures dont les résultats immédiats peuvent être discutés, mais à long terme se révèlent une catastrophe, car entre temps sont arrivés à la retraite, et continuent d’affluer, les générations très populeuses du « baby-boom », ayant réussi parfois à se sortir du guêpier. Ces départs à la retraite furent présentés comme salutaires pour les générations à venir, pouvant prendre leurs places, mais le phénomène inverse a été remarqué dans presque tous les secteurs, notamment le secteur public.

Des centaines de milliers d’emplois ont été supprimés et non remplacés, tandis que la France peinait à imaginer, à créer de nouveaux postes dans un espace où les taxations vertigineuses de l’Etat condamne de fait l’esprit d’initiative et d’entreprise. La richesse a été montrée du doigt… mais ce sont les classes moyennes qui ont été littéralement rackettées. Des secteurs, dont le secteur agricole et viticole ou celui de l’industrie ont énormément souffert du pillage organisé des bénéfices. La France s’est trouvée en parallèle une terre peu accueillante pour l’installation de structures novatrices, alors que dans le même temps les médias observaient un grand nombre de dérives capitalistes dans le sillage de ce qui a été appelé les « patrons voyous ». Les richesses en effet furent loin d’être correctement redistribuées, dans un univers de requins ou l’Etat s’est fait souvent l’auxiliaire des désolations nationales, des démantèlements, en participant activement et de son propre chef à toutes sortes d’excès. La longue liste des corruptions nationales est sans fin…

Alors que les séniors sont arrivés à la retraite, ils furent aussi les cibles privilégiés des cures d’amaigrissements des déroutes financières des entreprises privées ou même publiques. Le chiffre de plus d’un million d’entre eux grossissant les rangs des laisser pour compte est annoncé par l’Etat. Or les Français n’ont pas attendu l’Etat nourricier pour assurer leur avenir, c’est ainsi que beaucoup de chômeurs survivent en accomplissant de multiples petits emplois, intérimaires pour la plupart, et nous ne parlons pas du travail au noir. L’ajout de ces demandeurs officiels, porte le nombre de chômeurs à 4 494 600 demandeurs d’emplois d’après les propres chiffres du gouvernement. La France n’aurait donc pas un taux de chômage de 10 % de sa population active, mais de plus de 16 %, une moyenne nationale qui promet des inégalités criantes sur le territoire.

Les placebos du passé seront inutiles, d’autant que s’ajoutent à ce chiffre record une grande quantité de personnes qui ne demandent pas d’emplois, parce qu’ils vivotent justement des minimas sociaux, parce qu’ils sont à la charge de parents, parce qu’ils se trouvent en situation irrégulières, parce qu’ils travaillent en intermittence, par exemple dans le milieu du spectacle ou encore comme saisonniers agricoles, tâches qui souvent les font survivre mais les écartent injustement du droit à recevoir un vrai emploi, ou les moyens d’y accéder. Combien sont-ils encore ? Plusieurs millions de plus ? Lorsque la France aura un gouvernement qui cesse de se cacher et qui affrontera les problèmes de société de face, lorsque la France aura des politiques décidés à se mettre au travail, alors les Français retrouveront peut-être aussi l’envie d’y retourner ?

Laurent Brayard

jeudi 27 septembre 2012

Les conséquences éventuelles du conflit sino-japonais


Le conflit territorial entre la Chine et le Japon gagne en intensité. Les experts se demandent à quoi cette crise pourrait aboutir. Les gouvernements des deux pays jouent avec le feu, mais se rendent compte que leurs déclarations sévères risquent de provoquer des événements tragiques.

La plupart des experts estiment que les différends entre la Chine et le Japon n'entraîneront pas de conflit armé. Il risque d’avoir pour conséquence un nouveau rapprochement du Japon avec les Etats-Unis et le gel des contrats économiques et des programmes culturels avec la Chine. Une telle situation ne sera pas à l’avantage du pays du Soleil levant, car au cours de la dernière décennie, les autorités japonaises ont déployé beaucoup d’efforts pour diversifier leur politique étrangère en Asie et essayer de se débarrasser de l'influence américaine.

« Nous assistons à une reconstruction des relations internationales dans cette région », commente  Alexandre Panov, docteur en histoire et ex-Ambassadeur de la Russie au Japon. « Cela est dû principalement à l’armement accéléré de la Chine. La Corée du Sud occupe également une position forte en Asie. C’est pourquoi observons actuellement une montée du nationalisme en Chine, en Corée du Sud, mais aussi dans d’autres pays d’Asie. Ce processus est assorti de l'affaiblissement du Japon. Pékin veut faire comprendre à Tokyo que c’est la Chine qui va dominer désormais dans la région. L’époque pendant laquelle le Japon était considéré comme le leader incontesté, sur lequel les autres pays prenaient exemple, est désormais révolue. La question territoriale n’est donc que la partie visible de l’iceberg des processus qui se déroulent en Asie de l'Est ».

Le différend territorial entre le Japon et la Chine risque d’empêcher la relance de l'économie mondiale. Dans le contexte de ce conflit, les analystes de Morgan Stanley ont abaissé la prévision de croissance du PIB mondial pour les années 2012 et 2013. Toutefois, les conséquences économiques des relations commerciales et économiques risquent d’avoir des conséquences plus sérieuses pour le Japon, que pour la Chine. L’Empire du Milieu est le principal marché d’écoulement pour les produits japonais, et il sera difficile de développer la coopération économique entre les deux pays dans le contexte d’un conflit territorial. Cependant, la Chine n’a pas l’air de dire « non » aux automobiles japonaises, alors que les entreprises nippones sont en train de calculer les pertes subies à la suite des dégâts causés par les manifestations antijaponaises en Chine et par l’arrêt des usines. Toute une série d’entreprises japonaises a été partiellement détruite par les émeutiers, alors que Panasonic et Canon ont arrêté leurs chaînes de production à cause des violentes attaques contre leurs sites industriels.

« Les relations sino-japonaises sont déterminantes non seulement pour cette région »,analyse le politologue Sergueï Kourginian. « Il ne faut pas perdre de vue que le Japon est un élément incontournable du marché mondial. Les Japonais fabriquent une part énorme des produits électroniques de haute précision. Et le ralentissement ou l'arrêt de ce secteur de l'économie pourrait provoquer une situation de pénurie, par exemple, pour les pièces automobiles, que d’autres pays ne fabriquent pas. Cette pénurie pourrait accélérer le mécanisme de la crise mondiale. Quant au Japon, pays fortement endetté, il devient de plus en plus dépendant du monde extérieur ».

La Russie ne s'immisce pas dans le conflit sino-japonais, considérant qu’il s’agit d’un problème entre Tokyo et Pékin. Toutefois, la Russie suit de près l’évolution de la situation dans la zonedes îles Senkaku (Diaoyu). T

Leon Sahakian,

jeudi 20 septembre 2012

USA en faillite /Bank of America: 16.000 emplois menacés



Bank of America entend accélérer le rythme de la restructuration déjà engagée pour devenir plus flexible et réactive et prévoit de supprimer 16.000 emplois d'ici la fin de l'année, selon un document interne cité aujourd'hui par le quotidien financier Wall Street Journal.

La banque américaine compte réduire ses effectifs à 260.000 personnes, soit leur plus bas niveau depuis 2008, année qui avait vu l'établissement changer de dimension avec l'acquisition de Countrywide (crédit immobilier) et Merrill Lynch (banque d'affaires).

Bank of America (BofA) perdrait ainsi son titre de premier employeur bancaire aux Etats-Unis, dépassé par JPMorgan Chase et Wells Fargo.

mercredi 19 septembre 2012

France : l'emploi, en chute libre



IRIB- Le cap des 3 millions de chômeurs est dépassé. En dépit des mesures conjoncturelles que le gouvernement s'apprête à adopter, la situation va continuer de se dégrader.

Jusqu'au retour de la croissance. «L'année prochaine, quel sera le taux de chômage ? Personne ne le sait. Les 3 millions de demandeurs d'emploi, c'est déjà fait. Les chiffres de juillet sont dépassés. Ce n'est pas la peine de s'interroger sur le taux de 10 % : c'est déjà fait». En balançant cette mauvaise nouvelle, sur Radio J, le 2 septembre, Michel Sapin, le ministre du Travail, a voulu faire toute la lumière sur la descente aux enfers du marché du travail français. Histoire qu'on n'en attribue pas la responsabilité au tout jeune gouvernement socialiste. À sa décharge, celui-ci peut faire valoir que, à la demande du gouvernement Fillon, les groupes PSA, Sanofi, ArcelorMittal, Air France, Rio Tinto, Doux, Carrefour et quelques autres avaient repoussé, après la présidentielle, les milliers de suppressions de postes, qu'ils estimaient indispensables, pour améliorer des résultats dégradés. Ces plans ont fleuri, à partir de la fin de juin. Cela ne rassérénera, ni l'Élysée, ni Matignon, mais il faut rappeler que, malgré son taux enviable de 5,5 %, l'Allemagne se prépare à remettre en route son système de chômage, à temps partiel, en raison de la dégradation de son marché du travail. Et que le Royaume-Uni compte 1 million d'emplois, à temps partiel, de plus qu'en 2008. Sans parler de l'Espagne, où l'on recense pas moins de 4,63 millions de sans-emploi !

François Hollande, en tête, les socialistes se souviennent de leur cauchemar de 1992, quand François Mitterrand et Pierre Bérégovoy, son Premier ministre, bataillaient, pour éviter de franchir le seuil des 3 millions de chômeurs. Ils n'y parvinrent pas, et la gauche fut chassée du pouvoir, un an plus tard...

lundi 17 septembre 2012

À propos → La monnaie européenne serait une invention artificielle des franc maçons



Lorsque François Mitterrand était encore de ce monde, il a fait de son mieux pour faire pérenniser son enfant chéri, la monnaie européenne unique, l’euro. Or, François Mitterrand a suivi là les fantasmes des décideurs de l’histoire occidentale d’après la Révolution de 1789, les francs maçons. Ne vous hâtez pas à nous accuser de tous les maux. Commençons par dire que j’ai été fort étonné le jour où j’ai entendu pour la première fois la phrase d’un des sénateurs de France qui a dit : « En France pour gouverner il faut être en bons termes avec les Catholiques et les franc maçons ». En fait pourquoi les francs maçons ? Ensuite j’ai vite fait d’apprendre que la Constitution française répondait parfaitement aux principes de la franc-maçonnerie fixés dans les grands livres des Mystères de la loge d’York. Il est de notoriété publique que les maçons voulaient la création d’un Etat nouveau avec une nouvelle monnaie et une nouvelle vision de la politique monétaire et économique. Cet Etat, les maçons l’ont bien construit et ils s’en piquent. C’est les Etats Unis. Le mémorial de Franklin Roosevelt à Washington contient sa statue dans l’uniforme maçonnique et la fresque centrale appelée l’Apothéose (ce qui veut dire déification en grec) le montre montant aux cieux. Tous les pères fondateurs de l’Amérique étaient des francs maçons et c’est l’Amérique qui dicte à la vieille Europe comment et selon quels préceptes elle doit vivre.

Les Etats-Unis d’Europe est un autre sujet vieux de plus de deux cents ans. Alexis de Tocqueville en rêvait déjà. D’ailleurs, en bon franc maçon, il a prédit à l’avance l’essor spectaculaire des Etats Unis au vingtième siècle. Nous ne croyons pas à des visions surnaturelles dans le domaine de la politique internationale.

Si vous vous penchez sur l’histoire et les rites de la franc maçonnerie vous ferez vite de découvrir qu’ils découlent de l’antique tradition égyptienne parce que les maçons révèrent l’Egypte comme leur mère Patrie spirituelle. Et l’une des idées porteuses de la franc maçonnerie est l’égalité absolue de tous les êtres humains c'est-à-dire l’homogénéisation des masses. Certains chercheurs croient que même la période soviétique a été générée par les francs maçons, car on retrouve dans la tentative de la construction de l’URSS les mêmes idées qui ont vu le jour au moment de la création des Etats Unis, à savoir destruction des entités territoriales historiques, instauration d’un seul code et une seule devise pour un territoire immense, égalité proclamée pour tous sans acception des personnes et origines.

Je ne vous dis pas que je sois réticent à toutes les idées maçonniques y compris la monnaie unique ou les droits de l’Homme. Je vous dis seulement que pour mieux concevoir ce qui se passe de nos jours, il faut comprendre que nous sommes tous des enfants nés in vitro. Autrement dit nous vivons tous dans une chimère inventée artificiellement par un groupe de penseurs et appliquée de façon mécanique à un être vivant qu’était l’Europe du dix-huitième ou la Russie du vingtième. De ce point de vue le mouvement antiglobaliste ou la tentative de renaissance des régions historiques françaises ne sont que des soubresauts d’un organisme vivant enfermé dans un carcan rigide des idées imposées. C’est pour cela que la plupart de Français maugrée contre le langage politiquement correct et la dictature des Droits de l’Homme. Au lieu de se développer commune structure organique, comme un arbre, les Européens ont été accaparés par un mouvement de pensée particulier qui régit de nos jours le monde et auquel la Russie résiste de toutes ses forces.

De ce point de vue la monnaie unique européenne, l’euro est une autre preuve flagrante d’une construction superficielle et artificielle, contraire à l’esprit européen.

Jacques Sapir, grand théoricien de l’économie française, décortique méthodiquement cette création financière erronée. Et il a trouvé des arguments plutôt intéressants.

Dans son article « Mythes et préjugés entourant la création et l’existence de la monnaie unique » paru le 14 Septembre et qu’il a mis gracieusement à notre disposition, il nous explique que « L’euro suscite en effet une série de fantasmes, dont certains sont repris dans des déclarations très officielles, et cette situation dure depuis maintenant plus de quinze ans ».

Il trouve que les mythes sont basés sur les déclarations suivantes qu’il anéantit une à une :
« (…) le passage à la monnaie unique était censé faire disparaître lescoûts de transaction, liés au change. D’où les déclarations de 1998 et 1999 annonçant que l’entrée en vigueur de l’Euro s’accompagnerait d’un surcroît de croissance. Or, c’est le contraire que l’on a constaté. (…)On constate que la consommation privée a donc été sensiblement plus faible dans la zone Euro sur la période 1999-2011 que pour l’ensemble des pays développés, à l’exception de la Suisse, jusqu’en 2008. Ceci montre l’influence très négative d’une politique monétaire unique qui n’est pas à même de s’adapter aux structures de chacun des pays de la zone. Ici, c’est moins le principe de la zone Euro qui est en cause que le fait qu’elle réunisse des pays dont les structures économiques sont bien trop hétérogènes. (…)La zone Euro, dont le poids global dans l’économie mondiale il faut le rappeler est supérieur aux Etats-Unis, a constitué une zone de très faible croissance, et donc a signifié un frein pour la croissance mondiale. (…)On constate donc que la création de l’Euro n’a pas modifié des dynamiques industrielles et que ces dernières se développent de manière largement déconnectée de la monnaie unique. (…)Dans le cas d’une dissolution de la zone Euro, et en extrapolant à partir de ces résultats, il ne se produirait aucune catastrophe. On serait confronté simplement à un retour à une situation oligopolistique dans le domaine des monnaies de réserves ». Fin de citation.

Pour Jacques Sapir donc, qui est très loin des mythes maçonniques, il est parfaitement évident que l’euro n’a rien à voir avec l’efficacité économique. Il est évident que  les Européens ont donné dans le panneau se retrouvant dans une Union soviétique occidentale beaucoup plus censurée, moins libre et avec une croissance moindre par rapport à la Fédération de Russie. Cela paraît être assez logique : en quelque sorte le serpent serait en train de se mordre la queue avec un retour du balancier qui écrase les pays qui ont enfanté toutes ces idées il ya plusieurs siècles.

Il me semble que plus tôt les Français le comprendront et s’en affranchiront, mieux ça se passera pour la France.

Alexandre Artamonov

vendredi 14 septembre 2012

400 EMPLOIS EN 2 ANS POUR LA GUADELOUPE : ECOVILLE VERTE DE LA RELATION CLIENT



Telle est la stratégie d'ingénierie sociale que j'ai proposé, au printemps dernier  à certains de nos responsables politiques locaux :

L’idée :
‐  Positionner la Guadeloupe comme LE site d'Amérique centrale pour la RELATION CLIENT dans la zone Amérique en adoptant l'industrie des centres d'appels comme solution pour réduire le chômage dans notre ïle.
Concevoir une « ville » organisée selon les fondamentaux suivants :
- 100% verte
‐ évacuation des déchets propre / Alimentation / Energie / Matériaux / Autonomie d’énergie renouvelable / Eclairage / - Noyée dans un parc paysager d’où les bâtiments ne dépassent pas la hauteur de la  végétation choisie selon son adaptabilité à la région et le respect de l’environnement.
‐ Proposer une nouvelle organisation où l’homme (client, habitant, employés) et la nature sont au centre de
l’organisation .
But :
‐  Positionner la Guadeloupe comme LE site d'Amérique centrale pour la RELATION CLIENT, dans la zone Amérique
‐  Redéployer les victimes de du chômage qui le souhaiteraient  ( automobile / grande distribution /téléphone mobile…) en leur offrant un nouveau défi de vie valorisant.
‐  Positionner la Guadeloupe comme LE site d'Amérique centrale pour la RELATION CLIENT, dans la zone Amérique
‐ Repeupler les zones rurales désertées,
‐ Réhabiliter les ZUP/ZEP/ sinistrées
- dispenser des formations adéquates ( langues étrangères, relation client )
‐ Offrir des emplois  pérennes, évolutifs, à toutes les CSP ( mères célibataires, jeunes en rupture sociale, jeunes diplômés)
le site :
- duplicabble
Composée de plusieurs pôles :
‐ Une zone centrale de production de la relation client industrialisée, fondement de l’organisation de l’éco-ville-verte.
‐ Entendu que toutes les industries sera amené à traiter des besoins croissants , de demande et services à
distance,
S’y attache :
Des pôles de vie bien définis :
‐ Production / convivialité  / Pépinières d'entreprises innovantes ou classiques
Des pôles de production bien définis par secteurs d’activités représentées :
‐ Luxe, tourisme, finance, santé, commandes à distance
Le fonctionnement :
- 7/J – 24h /24 / multi-compétences / multilingues / multiservices.

Le quotidien est s’organise de façon transversale :
 Les régions, communautés de communes :
- offre le terrain,
- mobilisent et
- financent la formation des ressources, 
- se font financer par les pouvoirs publics et européens
 Les industriels qui s'y installent : 
- versent le loyer aux collectivités publiques qui ont fournis le terrain
-   payent les salaires des ressources qui y travaillent
-  assurent la commercialisation  locales et internationales des services
- s’engagent et respectent la charte verte et les chartes co-signée avec les collectivités locales, les syndicats, les représentants des personnels
- s’engagent à assurer l'évolution des ressources vers les postes de direction, et d'exécutive;

- L’on y circule en voiturette à énergie solaire
- Surface minimale 200 ha
- Chaque pôle est géré par un régisseur
- Les zones d’habitations sont attenantes et s’inscrivent dans la même logique 100% verte.

DES ENTREPRISES  (informatique, logiciel  de CRM, aménagement de centres d'appel, BTP) de mes clients, que j'ai approchés et sensibilisés, déclarent formellement, être  prêtes à jouer le jeu.


Micheline Maximin

mardi 4 septembre 2012

La résistance se forme en Espagne!



Tous les acquis sociaux sont menacés en Espagne...

Après les réductions des salaires des fonctionnaires, après la réduction drastique des subventions versées pour la préservation des mines, après de nombreuses autres attaques, le gouvernement s'en prend au système de santé des sans papier.Avant le décret scélérat qui s'applique à partir du 1er septembre 2012, le système de santé espagnol était l'un des plus solidaires de l'Europe !« Lorsque l’on vit en Espagne, la santépublique est gratuite, que l’on soit travailleur ou chomeur. On ne paye rien*, qu'il s'agisse d'une consultation pour une otite ou un accouchement à l'hôpital. »
Tout ceci est du passé....

Les sans papier sont exclus de ce système ;Voici les enjeux de ce retour en arrière, expliqué par les résistants en colère :
« Le plus grave dans cette réforme du système de santé, c’est précisément qu’elle passe d’un système universel de droits des personnes, basé sur des valeurs comme la solidarité sociale (« Je peux rester au chômage », « Je peux tomber malade alors que je suis au chômage », « Aujourd’hui pour toi, demain pour moi ») et de justice sociale (« Toute personne a le droit à l’éducation et à la santé », « Garantir des droits à tous est le meilleur moyen pour créer une société meilleure ») à un soi-disant système dans lequel chacun reçoit ce qu’il paie, et doit justifier de sa qualité d’« asssuré(e) », qu’il possède une assurance qui le couvre face à la possibilité de tomber malade ou de recourir à des soins de santé. Le recul des droits des citoyens est manifeste, sans pour autant permettre de réaliser d’économies significatives.

Alors qu'un décret va limiter l'accès gratuit au système de santé publique pour les immigrés en situation irrégulière, ces objecteurs de conscience s'engagent.  »

Face à ce recul social sans précédent, des professionnels de santé ont décidé de signer et de diffuser une plateforme de désobéissance citoyenne. Plus de 1000 professionnels de santé continueront à soigner sans faire de distinction en fonction des origines nationales des patients. Des régions comme le Pays Basque et l'Andalousie entrent en résistance en refusant de faire appliquer la réforme de santé.... Pour le gouvernement central espagnol, la désobéissance des personnels de santé est illégale... Il s'apprête à poursuivre en justice les défenseurs de la santé gratuite. Qui gagnera le bras de fer ? Ce gouvernement qui obéit aux diktats de l'Union européenne imposant la réduction des déficits publics ou celles et ceux qui ne veulent pas que leur pays fasse un bond en arrière ?

Cette décision gouvernementale espagnole est inique et dangereuse car comme l'expliquent des résistants : la fin de la santé publique gratuite c'est le risque de voir revenir des épidémies qui ne font pas de différences entre les sans papier et les nationaux !

Jean-François Chalot

lundi 3 septembre 2012

États-Unis : vous voulez emprunter ? Faites des dettes !



- Et dire qu'en France, on s'inquiète régulièrement d'être fichés !

Que ferions-nous si, comme les Américains, nous subissions ouvertement le joug du "credit history", c'est-à-dire une sorte de casier, non pas judiciaire, mais financier, établi par des agences officielles de crédit ? Chaque citoyen américain y voit consigner l'historique de ses emprunts, de ses comptes en banque, de ses cartes de crédit, de ses traites et de ses découverts. Autant d'éléments qui, combinés par algorithme, résultent en une note, le "credit score", évaluant sa solvabilité et sa fiabilité financière.

Inutile de dire que ce nombre, allant de 350 à 850 et établi en liaison avec le numéro de sécurité sociale, a d'importantes répercussions sur la vie quotidienne des Américains : plus il est élevé, meilleurs sont les taux qui leur sont proposés pour prendre un crédit.



Mais le dispositif n'en reste pas là. D'abord parce que les informations concernant les citoyens, à la fois intrusives et détaillées, font mention de leurs actes de délinquance financière les plus anodins, comme un retard de quelques jours dans le paiement d'un loyer ou d'une facture d'électricité. Des broutilles qui entachent pourtant leur réputation financière en faisant chuter leur "credit score" pendant 7 ans, voire 10 ans lorsqu'il s'agit d'impayés plus conséquents. Et puis parce que les agences de crédit ne se contentent pas de vendre ces informations aux professionnels de la finance, ils les vendent aussi à tous ceux qui en font la demande, propriétaires de logements, compagnies d'assurances ou d'électricité, ainsi que les employeurs voulant connaître le profil d'un candidat avant de l'embaucher.


Améliorer son score à tout prix


Rien d'étonnant, donc, à ce que les Américains se préoccupent de leur réputation financière et qu'ils cherchent à améliorer leur "credit score". C'est même devenu un sport national qu'ils pratiquent en connaisseurs, en se pliant à ses règles parfois ahurissantes.

Ainsi le seul moyen de se construire une bonne réputation financière est de rembourser ses dettes en temps et en heure. Mais encore faut-il en avoir, et donc... emprunter ! Même si l'on n'en a pas besoin. Car le fait d'épargner et de payer comptant n'est même pas envisagé par le "credit history" et ne rapporte donc aucun point. Du coup les Américains ouvrent des comptes en banque et des lignes de crédit en pagaille. Et comme l'ancienneté s'avère payante en points de "credit score", ils s'y mettent le plus tôt possible et procurent une carte de crédit à leurs enfants dès leur plus jeune âge pour leur établir au plus vite un bon historique de crédit.

Aussi est-il très difficile de vivre aux États-Unis avec un mauvais "credit history". Pas moyen d'obtenir une carte de crédit, de louer un appartement à son nom, ou d'ouvrir une ligne téléphonique. Alors mieux vaut se résoudre à essuyer nombre de refus, à se contenter d'une carte de débit et à payer des cautions tous azimuts.


Crise des subprimes


Ce n'est guère plus facile pour les nouveaux venus aux États-Unis. En effet, les immigrants, n'ayant par définition pas de "credit history", ont de facto un score de 0, et donc une réputation financière calamiteuse. Donc aucune possibilité d'emprunter, alors que c'est la seule façon de se bâtir un "credit history" ! Un vrai casse-tête qui exige plusieurs années de manoeuvres compliquées pour parvenir à se faire une place dans un système qui apparaît pourtant comme directement responsable de la crise des "subprimes".

Car le paradoxe de ce "credit score", inventé en 1970 par deux mathématiciens qui mirent 12 ans à en écrire la formule, c'est qu'il a été conçu pour offrir aux prêteurs un critère objectif permettant d'évaluer rapidement le risque présenté par le client. Il a surtout dopé le marché du crédit aux USA. Le système repose non sur le niveau de revenu des citoyens, mais mesure leur bonne volonté à payer leurs traites. Ce qui, on l'a bien vu, ne risque pas de suffire face à l'avidité des financiers qui les poussent à s'endetter de plus en plus. Mais sans doute est-ce là un raisonnement trop simple pour des mathématiciens chevronnés.

Cécile David-Weill

Le miracle économique de Chavez




La fièvre de la présidentielle montant de plus en plus au Venezuela, les rivaux s’échauffent !

Ce sont des critiques qui s’échangent d’un camp vers l’autre. Le président sortant  Hugo Chavez, qui est le candidat du parti socialiste unifié met en cause les politiques économiques de l’opposition.

Le samedi premier septembre, prenant la parole devant une foule d’ouvriers, venus des quatre coins du Venezuela, le président-candidat, Hugo Chavez a exhorté ses partisans à dénoncer le projet économique de l’opposition visant à adopter les politiques néolibérales.  M. Chavez a qualifié de désastreux, les   programmes économiques de son rival Henrique Capriles, de la Coalition pour l'Unité Démocratique.

Ce alors que Chavez tient le haut du pavé dans les sondages. Sa cote de popularité, variant entre 56.8% et 58.6% est supérieure à celle d’Henrique Capriles dont la cote de popularité n’est que de 44.5%.
A noter que les élections présidentielles du Venezuela auront lieu le 7 octobre.

Les Vénézuéliens ont favorablement accueillis les réformes économiques et politiques, en cours depuis 2000, ce qui est considéré par les médias  comme un facteur rassurant la popularité de Chavez.

Dès qu’Hugo Chavez est arrivé au pouvoir, le Venezuela s’est transformé en la scène d’affrontement de la gauche dirigée par le président  et de la droite pro-occidentale surtout pro-américaine.

Henrique Capriles a promis monts et merveilles sur le plan économique. Aux yeux des experts, les politiques économiques du gouvernement Chavez assurent depuis 14 ans, l’indépendance du Venezuela du Fonds monétaire international et de la banque mondiale,  tout en aidant le pays à se hisser au niveau des géants économiques du monde.

Les politiques économiques du gouvernement Chavez, critiquées pendant longtemps par les médias occidentaux, les jugeant incompatibles à la croissance économique, se sont montrées de plus en plus performantes,  réunissant les conditions à la croissance du pays.

Selon un rapport du président de la Banque centrale du Venezuela, le rythme accéléré de la croissance, dans les secteurs public et privé, au deuxième trimestre de l’année en cours a eu un grand impact sur l’augmentation de la croissance économique au Venezuela de manière que le taux de la croissance a atteint à 5.4% au premier semestre 2012. Un chiffre qui a doublé par rapport au taux de la croissance pendant la période similaire en 2011.

Au cours de sa présidence, Hugo Chavez est arrivé à réduire le taux de chômage, de 20% en 1999 à 7%.

Le président vénézuélien a envisage la pauvreté zéro pour le pays, et il a aussi réussi à contrôler les prix de marchandises et les cours de devises. Le taux de l’inflation, 52% entre les années 1989 et 1998, c'est-à-dire l’ère des Libéraux, a baisser  à 19.4% avec Hugo Chavez.

Ignorant les acquis économiques et sociaux de Hugo Chavez, l’opposition suggère qu’il n’est pas en mesure de remporter la présidentielle à cause de sa maladie. Pourtant, la présence active de Chavez à campagne électorale fait preuve de sa volonté de poursuivre ses réformes en briguant un autre mandat.

La Grèce devrait sortir de l'euro et revenir à la drachme (expert)



Le seul moyen pour la Grèce de surmonter sa crise de la dette consiste à sortir de la zone euro et à revenir à sa monnaie nationale, la drachme, a estimé lundi Martin Feldstein, ancien conseiller économique de Ronald Reagan et professeur d'économie à Harvard.
"La seule façon pour la Grèce de le faire (surmonter la crise) est de sortir de l'euro et de revenir à la drachme. Dans ce cas, les exportations grecques et le tourisme deviendraient bien plus attractifs", a déclaré dans une interview au journal Le Soir cet eurosceptique de la première heure.
Et d'ajouter que "le pays devrait réduire ses importations, devenues trop coûteuses, et les Grecs se replieraient vers les biens et les services nationaux".
"Cela aura pour effet de relancer l'économie grecque. Il y aurait sans nul doute des ajustements douloureux à faire, mais après un an ou deux, la Grèce pourrait renouer avec la croissance", a indiqué M.Feldstein.
L'économiste américain reconnaît toutefois que "le scénario d'une sortie de la Grèce de la zone euro inquiète les Européens qui ont peur d'un effet boule de neige pouvant causer la fin de la monnaie unique.
La Grèce a de plus en plus de mal à réaliser les efforts demandés par la "troïka" et ses créanciers (BCE-Commission Européenne-FMI) pour résorber ses déficits publics abyssaux et cherche désespérément à gagner du temps alors que le risque de faillite du pays continue de menacer l'ensemble de la zone euro.