vendredi 6 juillet 2012

Roger Bootle : assassin de la zone euro



L’homme qui a inventé le moyen de se débarrasser de l’euro a reçu 250 mille livres. Le nom du lauréat du prix Wolfson, crée en 2011 a été annoncé à Londres. Le moyen le plus « doux » de la sortie de la zone euro a été proposé par Roger Bootle et son équipe de la compagnie de recherche Capital Economics.

Tous les compétiteurs se sont mis sérieusement à travailler sur ce devoir. La proposition qui a gagné avait décrit les conséquences sérieuses de la désintégration de la zone euro, de la sortie de la zone de quelques états, et elle avait proposé les recettes visant à réduire les dommages. Cependant, malgré tous les subterfuges, ils ne pourront pas éviter la réduction des salaires réels, la dévaluation et même des défauts de payement. Selon les économistes, les conséquences pareilles sont inévitables pendant la sortie de la zone euro et il ne faut pas les redouter, il faut les accepter et surmonter progressivement.

Le plan qui a gagné envisage avant tout les actes du gouvernement qui décidera de suspendre sa participation à la zone euro. Certains conseils sont dans l’esprit de Machiavelli. Le pays devra annoncer vendredi aux partenaires et aux structures internationales officielles le renoncement officiel à l’euro et l’introduction de la monnaie nationale, ayant déclaré le lundi le plus proche le Jour J. Les chercheurs de Capital Economics conseillent à l’Etat de convertir la dette publique en une nouvelle monnaie nationale et d’insister sur la révision avec les créditeurs des conditions du service de la dette. Peut-être le pays devra se déclarer en défait de payement.

Les analystes ont déjà évalué la rationalité du plan de Bootle. C’est un bon scénario de la sortie de la zone euro, a annoncé à La Voix de la Russie le directeur de l’analyse des marchés financiers et de la macroéconomie de la société « Alfa-Kapital » Vladimir Braguine.

« L’objectif principal est de convertir la dette extérieure en monnaie nationale pour que le pays ait la possibilité de la dévaluer. Deuxièmement, il faut sortir de la zone euro assez brusquement. La seule chose qui n’y est pas prise en considération c’est la question de l’hyperinflation. Je ne sais pas comment résoudre le problème dans ce contexte ».

Si l’on imagine qu’un pays doit recourir aux scénarios pareils, il s’agira plus tôt de la survie. Et le succès ne sera pas pour le lendemain.

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