La zone euro se trouve actuellement devant un choix : soit il s’agit du renforcement de l’intégration au prix d’une perte des souverainetés financiers et alors la Banque centrale deviendra une vraie banque qui ne demandera plus de permission des gouvernements à ses actions.
Soit les pays restaureront leurs monnaies nationales ce qui entraînera le renforcement de la crise, la croissance du chômage et une bacchanale d’opérations d'échange. Viendra une ère de protectionnisme similaire aux années 1930, estime le directeur de l’Institut russe de l’économie, Rousslan Grinberg. Néanmoins, les chances de la chute de la zone euro restent pour le moment minimales. A la demande de La Voix de la Russie, M. Grinberg a analysé les causes de la crise et a donné ses propres pronostics :
« La crise de la zone euro est expliquée par le fait que les « créateurs » de cette merveilleuses idée ont ignoré que le développement des pays du vieux continent se diffère beaucoup. Deuxièmement, les pays son à leur origine très différent du point de vue historique. Tout comme leurs « mécanismes » de la vie économique. Pendant la période de croissance, tous les pays ont beaucoup gagné se trouvant pourtant aux niveaux différents. Le problème de dette est venu avec l’arrivée de la crise. La Grèce est tout simplement le plus faible pays ».
« A mon avis, les propositions rationnelles doivent triompher. Et le calme régnera de nouveau sur les marchés. Mais en cas d’une décision irrationnelle, la Grèce sortira de la zone euro et commencera sa chute ce qui aura des influence négatives pour tout le monde. J’espère quant-même que le bon sens triomphera et la chute de la zone euro est très peu probable ».
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