vendredi 2 mars 2012

Embargo anti iranien : le prix de l'essence flambe même en Israel !


Selon Goldman Sachs les réserves de l’OPEC « atteignent des niveaux dangereusement bas ». La croissance économique mondiale reprend un peu mais la vulnérabilité du marché mondial du pétrole risque de tout compromettre en 2012. Le gouvernement Netanyahou qui mène la charge de l’embargo sur le pétrole iranien en faisant du chantage à une attaque militaire a du se résoudre à baisser la taxe sur l’essence 3 fois en un an pour palier la hausse à la pompe à Tel Aviv.

L’Arabie Saoudite s’est vantée en affirmant pouvoir remplacer le pétrole iranien, un coup de bluff pour aider le Congrés US à voter de nouvelles sanctions plus contraignantes contre l’Iran.L’état des réserves mondiales de pétrole se reflète dans la différence de prix entre les prix du brut immédiatement disponible à la livraison et les contrats pour des livraisons à long terme. En Février le prix du brut a augmenté de + 7 $ le baril soit 118 $. Le 15 Février il a même atteint 120 $.

L’embargo initié par les US sous pression des Juifs Sionistes et également adopté par les pays de l’UE serviles a pour effet côté iranien de neutraliser les effets de cet embargo à cause de la flambée des prix du pétrole sur le marché international.Car ce n’est pas seulement l’approvisionnement en provenance des pays du Golfe qui est en cause mais également celui venant d’Afrique.

L’ingérence des US qui cherchent à maintenir leur hégémonie mondiale par la force et celle de leurs sous traitants les dictatures monarchiques du Golfe telle l’Arabie Saoudite le Qatar ont un impact désastreux sur la production mondiale de brut.Les US et l’OTAN en armant et aidant logistiquement des «rebelles» au Soudan ont provoqué - avec l’aide de l’ONU et ses «interventions humanitaires» - la partition du pays en deux. Actuellement le Sud Soudan d’où est extrait le pétrole est en conflit avec le Nord Soudan qui dispose des débouchés maritimes pour le transport du brut exporté et réclame sa part du gâteau pour le transit du pétrole sur son territoire.

Conséquence le marché pétrolier mondial se retrouve avec 300 000 barils de brut en moins par jour. De même lors de l’invasion américaine de l’Irak la plupart des installations pétrolières pipelines inclus ont été sérieusement endommagées et actuellement la production pétrolière et les capacités de raffinage de l’Irak sont à peine à 50% de ce qu’elles étaient sous Saddam Hussein avant l’occupation américaine.

Au Yémen les interventions militaires américaines et saoudiennes le soutien à l’ancien régime et la guerre civile provoquée par une contre révolution USOUD bloquant les aspirations démocratiques du peuple yéménite et des grèves à répétition liées à cette ingérence flagrante ont provoqué l’arrêt quasi-total de l’exploitation du pétrole à Masila.

En Syrie les sanctions imposées par les pays occidentaux sur l’exportation du pétrole syrien ont contribué à réduire le flot de pétrole sur le marché mondial.En Libye après la chute de Kadhafi les conquérants US/OTAN se sont précipités sur le brut libyen parfois même sans le payer comme «contribution à leur effort de guerre». Mais leur butin n’est pas à la hauteur de leurs attentes car la production de pétrole libyen reste bien en dessous de ce qu’elle était avant la guerre contre la Libye de Kadhafi.

Selon les calculs de Barclay’s Bank les violences sociales au Yémen au Soudan et en Syrie coûtent à eux seuls 1million de barils de brut par jour soit 1% de l’approvisionnement mondial quotidien. De même la production de pétrole en Mer du Nord décline.

Dans un contexte de récession économique orchestrée par les banquiers spéculateurs et les politiciens corrompus à leur service l‘embargo sur le pétrole iranien prive l’UE de 600 000 barils par jour. Si l’Iran contraint forcé devait cesser d’exporter son pétrole le marché mondial du pétrole se retrouverait avec 1.6 millions de barils en moins par jour.

Avec de telles perspectives, pas étonnant que les spéculations aillent bon train et que les prix à la pompe continuent de grimper…Même en Israël

Pour minimiser l’envolée du prix de l’essence à la pompe, Netanyahou- qui s’apprête à se rendre à Washington pour exiger encore plus de sanctions contre l’Iran- vient de baisser la taxe sur l’essence pour calmer les protestations des consommateurs israéliens dont la grogne c’était déjà manifestée l’année dernière dans les rues. C’est la troisième fois en un an que Netanyahou baisse cette taxe sur l’essence. Le prix de l’essence a augmenté de 9% depuis le début de l’année 53% du prix à la pompe représentant des taxes.

En France aucune mesure sérieuse n’a été prise pour enrayer cette flambée du prix de l’essence à la pompe.L'UMPS en oeuvrant fébrilement pour cet embargo du pétrole iranien obéit au régime juif sioniste en matière de politique étrangère au détriment de l’intérêt général de la France et des Français.

Mireille Delmarre

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