IMAGINEZ TOUT CE QUI LA ET AILLEURS, DEVIENDRA BIENTOT INUTILE...
NOUS ALLONS VERS UNE FIN DU TRAVAIL QUI DEVIENDRA UN PRIVILEGE RESERVE A QUELQUES UNS, MAIS N'Y ETANT PAS PREPARES, NOUS CONTINUERONS A PARLER IMPROPREMENT DE "CHOMAGE"...
Pourquoi les gouvernements ne parviennent-ils désespérément pas à lutter contre le chômage...?
Tout simplement parce qu'il n'y a absolument aucune anomalie dans le fait que pour un nombre de plus en plus grand d'entre eux, les citoyens se retrouvent libérés de leur charge. Ceci, par le fait des gains de productivité considérables qui ont été effectués, alors même qu'on espérait que ces gains constitueraient des occasions de création d'emploi...
En fait, ces gouvernements indignes espéraient sans l'avouer que ces gains se feraient principalement par une réduction des coûts du travail, en engageant, voire en contraignant, les citoyens à travailler davantage tout en modérant leurs revendications salariales, et en leur infligeant ainsi un niveau de vie de pays moins développés, pour les rendre concurrentiels. Ceci, pour pouvoir afficher une baisse du chômage qui leur auraient assurés de pouvoir se maintenir au pouvoir et de continuer de jouir de cet exercice, et telle était bien leur seule et unique préoccupation, bien éloignée de la défense des intérêts de la nation et de son peuple...
Cependant, les entrepreneurs qui ne désiraient pas affronter les interminables conflits sociaux qui auraient résultés de cette volonté d'infliger à toute une population, une telle régression sociale, ont tout simplement "délocalisé" tout ce qui ne pouvait pas être immédiatement et économiquement robotisé, et ont robotisé autant que possible tout ce qui devait demeurer localisé, comme les activités agricoles. Ceci, de telle sorte que les gains de productivité n'ont fait qu'alimenter encore davantage le chômage, et les exemples ne manquent pas de sociétés parfaitement saines qui se sont pourtant employées à licencier massivement...
Bien sûr, il existe de nombreux autres facteurs pour expliquer la dévastation du chômage, en particulier le fait que les revenus de la spéculation sont devenus supérieurs aux revenus de l'exploitation, de sorte que nombres d''entrepreneurs se satisfont de n'être que des joueurs de casino...
Cependant, il n'empêche qu'indépendamment même de cette calamité et malgré les nouvelles activités et les nouveaux emplois qui ne manqueront pas d'être créés, les gains de productivité vertigineux sont tels qu'il n'existe pas d'espace pour un solde positif des créations d'emploi par rapport aux suppressions...
Qu'on songe un instant qu'alors même que cette activité occupe encore 90% des populations actives de certaines nations, ce qui fait qu'elles ne connaissent pas encore un chômage massif, dans une nation comme la France, 2% de la population seulement suffit à toute la production agricole de ce pays, qui est de plus un des principaux pays exportateurs de denrées agricoles...
Ainsi, le machinisme, l'automatisation et la robotisation ont ils causé une régression spectaculaire des métiers des secteurs primaire et secondaire, entraînant dans les nations les plus développées, un secteurs tertiaire tentaculaire, dernier refuge pour éviter le chômage...
Cependant, les machines et les robots qui se contentaient jusqu'alors de se substituer aux humains pour des charges physiques, sont devenus maintenant intelligents, et déjà susceptibles de se substituer à ces humains pour de nombreuses charges du secteurs tertiaire qui, pour être le dernier touché, ne le sera pas moins violemment que les autres...
Autant dire que le chômage ne va pas cesser de croître encore et encore, jusqu'à atteindre les données du "principe de Paretto" qui fixe à la limite de cette évolution, 20% seulement des citoyens en situation d'avoir un travail rémunéré, la chance des autres se situant dans le bénévolat, certains commencent timidement à l'évoquer...
En fait, le chômage ne va finalement cesser que quant on arrêtera d'utiliser ce terme pour désigner une libération logique de charge qui ne constitue en aucune façon une anomalie économique, mais une anomalie sociale dans une société qui ne s'est en rien préparée pour faire face à ce qui deviendra inexorablement sa réalité...
Oui, nous allons vers une fin historique du travail, qui deviendra le privilège de quelques uns, et tous ceux qui se plaignent aujourd'hui de devoir travailler alors que d'autres vivent d'aides sociales, doivent se consoler car bientôt, et beaucoup plus vite qu'à l'instant ils ne peuvent l'imaginer, il auront la chance de rejoindre dans leur faveur, ces assistés...
Richard Pulvar
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