Née Citroën en 1973, elle devint PSA en 1976, après le rachat de la marque par le groupe Peugeot. Cependant, juste dix ans après avoir battu un record de production en 2004 avec 447 500 véhicules, voila qu'ayant été fermée, elle se trouve démolie en 2014, après que sa production soit tombée en 2011 à seulement 135 700 véhicules, dans une ambiance de récession, de conflits sociaux et de grèves sans fin...
C'est désormais le constructeur chinois Dougfeng qui se trouve être le principal actionnaire de l'entreprise, après que les financiers qui avaient succédé aux héritiers Peugeot à la direction du groupe, l'aient porté au bord de la faillite...
Bien sûr, compte tenu du savoir faire considérable de ce fleuron de l'industrie française dont les Chinois viennent de faire l'acquisition à bon compte, des véhicules Citroën et Peugeot continueront d'être construits, oui, mais en Chine et ailleurs, tout comme les véhicules Renault qui pour déjà 78% d'entre eux, sont construits à l'étranger et certains, revendus sur le marché français...
le paradoxe c'est que les entreprises françaises les plus performantes se portent très bien, en produisant partout ailleurs que dans cette France plongée en plein marasme, ce qui d'un point de vue économétrique, permet d'obtenir des chiffres rassurants mais trompeurs, derrière lesquels les responsables politiques cachent leur totale défaillance...
Ainsi, malgré les belles performances de son constructeur emblématique, Renault, la France qui fut durant des décennies le quatrième pays constructeurs d'automobiles au monde, vient d'être reléguée en quelques années seulement au neuvième rang de ceux-ci, derrière les colosses chinois, américain, japonais et allemand bien sûr, mais également derrière des nations comme le Brésil et l'Espagne qui la dépassent grâce aux filiales de Renault et Peugeot installées dans ces pays...
Voici à quoi nous a conduit l'incompétence, pour ne pas parler de la "trahison" de ceux qui se sont emparés du pouvoir en ce pays, et qui se préparent déjà à nous faire pour 2017, les promesses qu'ils avaient déjà faites en 2007, et rééditées en 2012...
Du fond de ce marasme, et alors que nous somme encore sonnés par cette violente dégringolade dans laquelle nous avons été entrainés, il est encore trop tôt pour les mots d'ordre, mais ils viendront une fois que tous les faussaires seront clairement démasqués...
Pour l'instant, nous devons déjà bien nous imprégner de l'idée que notre devoir envers nous-mêmes et envers les nouvelles générations nous imposera de nous débarrasser tôt ou tard, et le plus tôt sera le mieux, des malfaisants de toute cette classe politico-médiatique, de ces traitres à la nation, pour que nous puissions nous rétablir dans une nation optimiste, solidaire, créative, entreprenante, généreuse, et pleine d'avenir...
Richard Pulvar
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