vendredi 8 mars 2013

Les promesses de Maastricht ont mal vieilli !



Vous rappelez-vous toutes les belles promesses, au moment du référendum, sur le traité de Maastricht ? En voici un petit florilège :
«Si le traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré». 

(Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)


«L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois». (Michel Sapin, 2 août 1992, "Journal du Dimanche") «Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie».

(Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)


«Les droits sociaux resteront les mêmes. On conservera la Sécurité sociale, l’Europe va tirer le progrès vers le haut». (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)

«Pour la France, l’union économique et monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage». (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
«C’est principalement, peut-être, sur l’Europe sociale, qu’on entend un certain nombre de contre-vérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment, les ouvriers et les employés, sont, peut-être, les plus inquiets sur ces contre-vérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion». (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)

«Si, aujourd’hui, la Banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés, en Europe, et, donc, que le chômage y serait moins grave». (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)

La relecture, vingt ans plus tard, de ces déclarations en dit long sur la compétence ou l’honnêteté de nos «élites»…

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